
Le Codex Borbonicus est l’un des plus beaux manuscrits aztèques parvenus jusqu’à nous. C’est certainement aussi l’un des plus importants, de par le contenu détaillé et complexe de ses 36 planches aux figures chatoyantes.
Il fait l’objet de débats au sein de la communauté scientifique, depuis sa redécouverte au XIXe siècle. Date-t-il de la fin de la période préhispanique, ou des premières années de l’ère coloniale ? Quel est son lieu de provenance exact ? L’interprétation de certaines planches, enfin, est controversée.
Les progrès technologiques ainsi que l’avancée des connaissances sur les religions du Mexique ancien ont permis de réexaminer ces questions sous un jour nouveau. Les résultats ont été synthétisés dans une nouvelle édition commentée du manuscrit, parue cet automne chez Citadelles & Mazenod et dirigée par Sylvie Peperstraete et José Contel.